On se demande parfois si les travaux de rénovation exigent une révision des garanties d’assurance habitation. La réponse est oui, car quand on rénove, on restructure le bâtiment, donc on ajoute de la valeur au bien immobilier. Si vous n’effectuez pas le changement, vous risquez des peines importantes.
En général, on entreprend des travaux de rénovation pour améliorer la qualité de vie et surtout pour assurer la sécurité des habitants. Pour cela, on revoit les fondations, on met au point la solidité des murs, on fait des extensions, on renforce la qualité du réseau de plomberie et on met en place de nouveaux équipements. Certes, la qualité du bâtiment sera édifiée, mais le danger est omniprésent.
On n’est jamais à l’abri des dangers éventuels, dont les incendies, les inondations et les catastrophes naturelles pouvant causer des dégâts matériels conséquents. C’est pour cela d’ailleurs que la souscription à une assurance habitation est indispensable, car elle couvre vos responsabilités civiles, en vous indemnisant en cas de dommages.
Les enjeux sont plus considérables si vous occupez les lieux à titre de locataire. Comprenez que les risques locatifs ne sont pas toujours flagrants. Aux yeux du propriétaire, vous serez le seul responsable des dégâts s’il arrive quoi que ce soit au bâtiment. Aucun manquement ne sera toléré tant par le propriétaire que par l’assureur. C’est la raison pour laquelle il faut réviser les garanties d’assurance une fois les rénovations effectuées.
Quand vous aurez achevé la rénovation, contactez directement votre assurance de souscription. Pour cela, ne manquez pas un seul détail et faites part de tous les travaux entrepris à l’agent qui s’occupera de votre dossier. Apportez tous les documents relatifs à la rénovation. Bien sûr, n’oubliez pas de mettre en avant les montants de l’investissement pour que l’assurance puisse réévaluer la valeur de vos biens. Il faudra revoir les garanties pour que la souscription soit conforme au bien rénové. Les équipements neufs, comme les volets ou le portail nouvellement installé, doivent être pris en compte dans le calcul du niveau de couverture en cas de sinistre.